Le Seigneur Jésus Christ pourvoie Ses bienaimés

« Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu'Il vous élève au temps convenable ; et déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Lui-même prend soin de vous. » 1 Pierre 5 : 6, 7.

Des visages heureux, des sourires amicaux et des paroles qui réchauffent le cœur, voila des choses que l’on ne voit plus guère dans les rues de nos jours. On assisterait plutôt à des scènes où tous les visages semblent moroses et abattus. Les cœurs ont l’air toujours contrit et tourmenté comme si tout est devenu tout simplement amer. L’irritation arrive aussi facilement ; rares sont mêmes les paroles encore courtoises. Le monde semble courir vers un précipice, plus il s’enfonce plus il s’éloigne des Cieux. Ce que la plupart des hommes ne savent pas c’est que c’est leur éloignement du Seigneur Jésus Christ qui rend leurs fardeaux aussi lourds. A ceux-là, le Seigneur dit : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger » (Matthieu 11 : 29, 30) ; c’est leur attachement à ce monde qui rend leur vie aussi misérable et dépourvue de la moindre espérance. Mais il est pourtant écrit « tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » (1 Jean 2 : 16, 17) ; c’est leur amour pour le monde qui les éloigne du Seigneur Jésus Christ. Le Seigneur Lui-même a dit « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre ; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon » (Matthieu 6:24).

Et là ils murmurent que le Seigneur ne fait rien pour eux, qu’Il ne veille pas sur eux. Le Seigneur Jésus Christ est on ne peut plus clair la dessus, Il donne à chacun l’opportunité de choisir entre Lui et le monde ; entre cette vie remplie d’amertumes ou la Vie éternelle que le Seigneur Jésus Christ Lui-même nous a déjà offert en donnant Sa Vie en Sacrifice « afin que quiconque croit en Lui ait cette vie éternelle » (Jean 3 : 15). Nul ne pourra non plus prétendre au Jour du Jugement qu’il ne savait rien de ce que le Seigneur a commandé ou de ce qu’Il a accompli car comme l’Éternel Lui-même l’a annoncé : « Je mettrai ma loi au dedans d'eux, Je l'écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple. Celui-ci n'enseignera plus son prochain, Ni celui-là son frère, en disant: Connaissez l'Éternel! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu'au plus grand » (Jérémie 31 : 33, 34).

Le Seigneur ne laisse pas pour autant Ses bienaimés, qui viennent à Lui, manqués de quoi que ce soit sur ce monde. « Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus » (Mathieu 6 : 25), nous dit le Seigneur Jésus Christ, « Cherchez premièrement le Royaume et la Justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.» (Matthieu 6 : 33). « Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? Que boirons-nous? De quoi serons-nous vêtus? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin » (Matthieu 6 : 31, 32).

N’attendez pas cependant à être remplis de tous les honneurs ou toutes les richesses du monde en venant au Seigneur Jésus Christ ; Il pourvoie Ses bienaimés selon leurs besoins et selon ce qui est de leurs mieux. Car connaissant les hommes faibles que nous sommes, le Seigneur Jésus Christ ne nous donnera que ce qui nous suffira de peur que l’on ne s’enflamme d’orgueil ou que l’on ne s’attache à ces richesses mondaines. « L'arrogance précède, en effet, la ruine et l'orgueil précède la chute » (Proverbes 16 : 18). Et comme l’apôtre bienaimé nous le prescrit « N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui » (1 Jean 2 : 15).