« Opprimer le pauvre, c'est outrager Celui qui L'a fait »
Le Seigneur Jésus Christ dit : « Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à Moi que vous les avez faites » Matthieu 25 : 40.
Notre Seigneur Jésus Christ nous enseigne à aimer nos prochains comme nous-mêmes. Selon qu’il est écrit : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lévitique 19 : 18). Souvent, cependant, dès que les soucis de ce monde envahissent nos vies, on oublie qui est notre prochain : est-ce seulement la famille ? Les amis ? Les connaissances ? Ceux qu’on aime ? Ou seulement ceux avec qui nous sommes fiers d’être avec ? Si on recherche cependant à ressembler avec le Modèle Parfait, notre Seigneur Jésus Christ, nous devons apprendre à aimer nos prochains comme nous-mêmes, sans exception.
Aussi, gardons-nous de faire une distinction entre le pauvre et le riche. Apprenons plutôt à les voir comme le Seigneur les voit. L’un comme l’autre c’est l’Éternel qui les a faits. Aux yeux du Seigneur Jésus Christ, ni la richesse ni la fortune que l’on puisse détenir sur ce monde ne compte. Si le riche a besoin de notre aide, aidons-le ; si le pauvre a besoin, aidons-le aussi, sans faire aucune acception. Car l’amour véritable ne fait pas de favoritisme, le Seigneur Jésus-Christ a donné Sa Vie non pas seulement pour les riches, mais aussi pour les pauvres ; le Seigneur plaide aujourd’hui auprès de son Père, non pas seulement pour la cause de ceux qui sont fortunés ou célèbres, ni seulement pour ceux qui sont pauvres et affamés, mais pour tous ceux qui en foi à Sa Rédemption, pour tous ceux qui L’aime et qui sont prêts à renier le « moi » pour Lui.
Aussi, « Que notre foi en notre glorieux Seigneur Jésus Christ soit exempte de toute acception de personnes. Supposez, en effet, qu'il entre dans votre assemblée un homme avec un anneau d'or et un habit magnifique, et qu'il y entre aussi un pauvre misérablement vêtu; si, tournant vos regards vers celui qui porte l'habit magnifique, vous lui dites : Toi, assieds-toi ici à cette place d'honneur! Et si vous dites au pauvre: Toi, tiens-toi là debout! Ou bien: Assieds-toi au-dessous de mon marche-pied, ne faites vous pas en vous-mêmes une distinction, et ne jugez-vous pas sous l'inspiration de pensées mauvaises? Écoutez, mes frères bien-aimés: Dieu n'a-t-Il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu'ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu'Il a promis à ceux qui l'aiment? » (Jacques 2 : 1 – 5.)
Le Seigneur Jésus Christ nous enseigne egalement à ne pas fermer nos oreilles à l’aumône des plus démunis que nous. « Donne à celui qui te demande, nous dit Il, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi. » (Matthieu 5 : 42), mais « prête sans rien espérer. Et ta récompense sera grande, et tu seras fils du Très Haut » (Luc 6 : 35). N’attendons pas de nos débiteurs qu’ils nous remboursent mais soyons même « heureux de ce qu'ils ne peuvent pas nous rendre la pareille; car elle nous sera rendue à la résurrection des justes. » (Luc 14 :14)
Quand nous faisions l’aumône, ne cherchons pas à attirer toute l’attention sur nous, parce que le Seigneur Jésus Christ nous a appris « que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, afin que ton aumône se fasse en secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra » (Matthieu 6 : 3, 4). Aussi, « donnez, et il vous sera donné : on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis. » (Luc 6 :38). Souvenons-nous surtout que le Seigneur Jésus Christ nous a choisis pour gérer les biens qu’Il nous a confiés. Rien de tout ce qu’on a ne nous appartient, tout nous a été donné, car tous nous sommes arrivés sur ce monde pauvres et nus. Alors pourquoi nous vanterions-nous pour donner ce qu’on ne possède pas ? Et nous, comment réagirions-nous si les choses étaient inversées, que nous soyons pauvres et que quelqu’un faisait toute une publicité juste pour nous apporter un peu de son aide !
A Son Glorieux retour, notre Seigneur Jésus Christ nous demandera ce qu’on a fait des biens qu’Il nous a confiés durant notre séjour sur terre. Les a-t-on bien gérés ? Quels en sont les fruits ? Est-ce qu’on a laissé les autres en jouir avec nous ou les a-t-on gardés égoïstement comme s’ils nous appartenaient ? « Car le Fils de l'homme doit venir dans la gloire de Son Père, avec Ses anges; et alors Il rendra à chacun selon ses œuvres » (Matthieu 16 : 27).
A tous ceux qui ont agi égoïstement et qui ont fermé leurs oreilles à l’appel de ces plus petits, le Seigneur les dira : « Retirez-vous de Moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. Car J'ai eu faim, et vous ne M'avez pas donné à manger ; J'ai eu soif, et vous ne M'avez pas donné à boire; J'étais étranger, et vous ne M'avez pas recueilli; J'étais nu, et vous ne M'avez pas vêtu; J'étais malade et en prison, et vous ne M'avez pas visité. Ils répondront aussi: Seigneur, quand T'avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne T'avons-nous pas assisté? Et Il leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n'avez pas fait ces choses à l'un de ces plus petits, c'est à Moi que vous ne les avez pas faites. Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle. » (Matthieu 25 : 41 – 46.)